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La situation dans la ville syrienne d’ALEP est désormais plus qu’alarmante.

Entre massacres et  génocides, les civils sont les premiers touchés.

Selon l’ONU,  environ  100 000 d’entre eux seraient encore encerclés dans les quartiers de la ville, impuissants face à la terreur.

Les forces gouvernementales syriennes de Bachar al-Assad ont quasi totalement l’emprise sur Alep, le « coup de grâce » ayant eu lieu la nuit du 12 au 13 décembre 2016.

Plusieurs syriens ont publiés des messages d’adieux sur les réseaux sociaux, estimant qu’ils perdraient la vie ce soir là vu le carnage.

Il y a quelque mois, Malik, un habitant du quartier des Vignes Blanches à Sarcelles (Val-d’Oise) a souhaité faire participer ses amis à une distribution de repas pour les migrants dans le XIXe arrondissement de Paris, indigné par leur situation précaire.

« On est tous des enfants de réfugiés. On voit les gens qui n’ont rien, c’est pour ça qu’on leur tend la main, pour qu’ils puissent manger. » raconte un des jeunes sarcellois.

Pour cela, chacun d’entre eux a cotisé une somme d’argent selon leurs moyens. Le but, comme l’explique Malik, n’est pas de débourser la plus grosse somme d’argent, mais de « se réunir soudés pour cette action ».

Plus de 150 repas ont été préparés : des sandwichs, du Tieb (plat d’Afrique de l’Ouest), des chips, des bouteilles d’eau, …
« Ils nous ont remercié, certains ont même invoqué des bénédictions, ça nous a fait chaud au cœur ».

Par cette action, inspirée du fameux « Ice Bucket Challenge », Malik propose de mobiliser les quartiers de France à relever le défi à leur tour.